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Financement privé et public de la culture : mixité ou divorce?
Marc Bloch • Yvette Jaggi • Ludovic Rocchi
Financement privé et public de la culture : mixité ou divorce?
Marc Bloch • Yvette Jaggi • Ludovic Rocchi
Dans le cadre du programme de Pro Helvetia Ménage culture et politique à table, le club 44 en collaboration avec Pro Helvetia, a invité Marc Bloch, directeur de La Semeuse et Yvette Jaggi, ancienne présidente de Pro Helvetia et ancienne syndique de Lausanne à débattre sur le thème du financement de la culture.
Après une introduction du chef de projet du programme Sergio Cavero, le modérateur de la soirée Ludovic Rocchi, journaliste au Matin, rappelle la problématique déjà présentée dans le programme du club 44. "Doit-on prôner une mixité des deux régimes [public et privé] afin d’éviter une trop grande fragilité des artistes et acteurs culturels? Ou doit-on au contraire encourager l’autonomie de ces derniers à l’égard des pouvoirs publics? Mais quelle stabilité économique dès lors avec un financement fourni uniquement par des entreprises et quelles contreparties devront être concédée?"
Entre de courtes présentations audiovisuelles de Pro Helvetia un débat en quatre rounds s’attèle à apporter des réponses.
Dans le premier round sont présentés les montants annuels consacrés à la culture en Suisse par les pouvoirs publics (2 milliards) et privées (400 millions). Il est également question de l’importance de la complémentarité et de la mixité des partenaires en matière culturelle.
Dans le deuxième round est abordée la possibilité d’instrumentalisation de l’art par la politique ou par le management. Il en ressort qu’il est impossible d’accabler d’une manière générale les acteurs du financement de la culture.
Le troisième round explique les raisons émotionnelles, procédurières et fiscales qui font qu’individus et collectivités décident de consacrer ou pas de l’argent dans un projet culturel.
Enfin dans le quatrième round une réflexion s’opère sur ce que signifie être un partenaire culturel minoritaire dans une région ou dans le pays.
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Le financement de la culture aujourd’hui
Jean-Frédéric Jauslin • Sylvie Perrinjaquet • Marcelo Droguett • Jean-Pierre Veya • Mario Sessa • Marc Bloch • Théo Bregnard
Le financement de la culture aujourd’hui
Jean-Frédéric Jauslin • Sylvie Perrinjaquet • Marcelo Droguett • Jean-Pierre Veya • Mario Sessa • Marc Bloch • Théo Bregnard
Dans le cadre du cinquantenaire de l’inauguration des locaux du club 44, conçu par Angelo Mangiarotti, une table ronde est organisée sur le thème du financement de la culture. En introduction, Philippe Braunschweig revient sur les conditions qui ont permis l’acquisition des locaux. Le modérateur Mario Sessa, rédacteur en chef adjoint à L’Hebdo présente les différents intervenants : Jean-Frédéric Jauslin, directeur de l’Office fédéral de la culture; Sylvie Perrinjaquet, cheffe du Département de l’éducation, de la culture et des sports; Marcelo Droguett, conseiller communal de la Ville du Locle; Jean-Pierre Veya, conseiller communal de la Ville de La Chaux-de-Fonds; un mécène Marc Bloch et l’enseignant Théo Bregnard.
Comme le précise le programme du club 44, "le mécénat culturel d’autrefois semble avoir cédé le pas au sponsoring, lequel suppose peu ou prou un «retour sur investissement». Faut-il craindre que cette pratique appauvrisse à terme la diversité culturelle – institutions et créations? De nouveaux instruments, par exemple fiscaux, pourraient-ils encourager des participations culturelles moins intéressées? Plus précisément, sur quels critères et comment les principaux partenaires privés ou publics répartissent-ils les sommes à disposition? Une institution culturelle peut-elle subvenir à ses propres besoins"?
De ce dialogue entre intervenants, il ressort entre autres que la faute de diffusion suffisante des œuvres artistiques motive la confédération à investir dans ce domaine au détriment de la création. Au niveau du canton, le partenariat entre le privé et le public est une voie qu’il semble. Au niveau communal le soutien de l’offre culturelle afin que toutes sortes de publics puissent se rendre aux manifestations, reste une tâche prioritaire.