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L’enfant est le père de l’homme
François Ansermet • Jean-Claude Gadreau • Pierre Marc • Mireille Cifali-Lecoultre
L’enfant est le père de l’homme
François Ansermet • Jean-Claude Gadreau • Pierre Marc • Mireille Cifali-Lecoultre
Cette conférence publique est le dernier volet d’un colloque - «L’éducation passe, les enfants restent» - consacré à l’éducation, qui se tient le jour-même au Club 44 (6.10.1993). Il est organisé à l’occasion du centenaire de Sombaille Jeunesse (Maison d’enfant à La Chaux-de-Fonds) et soutenu par la CRDIE (Conférence romande des directeurs d’institutions d’éducation). Collaborent aussi, outre le Club 44, l’ANDIE (Association neuchâteloise des directeurs d’institutions d’éducation) et les Ecoles primaires de la ville. Le conférencier, François Ansermet (médecin adjoint au service universitaire vaudois de psychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, médecin chef de la division pédopsychiatrie de l’hôpital de l’enfance à Lausanne) vient présenter le dernier volet de cette discussion: «L’enfant est le père de l’homme». Il aborde ainsi un sujet difficile sur «l’impossible métier de parents». Par ses propos, il s’adresse à «l’enfant irrévocable dans l’adulte». Il traite ici de l’éducation des enfants et du rôle des parents dans celle-ci. Pour lui, un des principes centraux dans l’éducation d’un enfant est le respect de l’enfant comme auteur de sa propre entrée dans le monde. Les parents qui abuseraient de leur place de parents peuvent empêcher l’enfant de créer son propre chemin, sa propre activité psychique et de mettre en jeu sa propre décision d’être. Selon lui, un bon principe serait d’accepter de traiter l’enfant comme un inconnu afin qu’il trouve sa place dans la vie. Il illustre ses propos à l’aide de Freud, d’un texte de Kafka, «Le souci du père de famille» et du film «Les ailes du désir» de Wenders et Handke. Ont participé au débat qui suit l’exposé de François Ansermet, Jean-Claude Gadreau (directeur adjoint de l’Institut de formation d’éducateurs à Dijon), Pierre Marc (professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Neuchâtel), Mireille Cifali (professeur en sciences de l’éducation à l ‘Université de Genève), ainsi que de nombreux éducateurs et enseignants.
Psychanalyste, membre de l’École de la Cause Freudienne, de la New Lacanian School et de l’Association Mondiale de Psychanalyse, François Ansermet est professeur de pédopsychiatrie et directeur académique du Département universitaire de psychiatrie à l’Université de Genève. Il y est aussi chef du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève. Il se consacre aussi à la recherche entre neurosciences et psychanalyse et aux liens entre art et sciences dans le cadre de la fondation Agalma, créée en 2010.
Il est l’auteur de nombreuses publications, notamment « Malaise dans l’institution – Le soignant et son désir » (1991); « Clinique de l’origine » (1999); « À chacun son cerveau. Plasticité neuronale et inconscient » (2004); « Parentalité stérile et procréation médicalement assistée, Le dégel du devenir » (2006); « L’ombre du futur, Clinique de la procréation et mystère de l’incarnation » (2007) et « Les énigmes du plaisir », écrit avec Pierre Magistretti (Odile Jacob, 2010).
Pierre Marc
Origine : France ; Professeur en sciences de l’éducation à Neuchâtel (1998).