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L’incroyant peut-il donner un sens à la vie ?
Georges Las Vergnas
L’incroyant peut-il donner un sens à la vie ?
Georges Las Vergnas
L’ancien Vicaire de la Cathédrale de Limoges et conférencier, Georges Las Vergnas (G.V) expose sa vision sur le sujet de l’incroyance. Pour l’orateur l’homme moderne se trouve confronté à la solitude en l’absence de véritable croyances religieuses. Pourtant il veut goûter au bonheur. Alors l’homme se centre sur le plaisir, le bien-être, la richesse, les loisirs, la gloire, la science, les arts, l’amour, la sagesse. Mais tout cela pour l’homme d’église ne constitue pas la solution à la quête du bonheur et donc à la destinée de l’homme. Et G.V s’en explique longuement. Le bonheur est un mirage, de plus Il n’est pas un but mais un résultat. Pour G.V les deux seuls but dans la vie sont Dieu et l’humanité, n’en déplaisent aux incroyants et aux méprisants. L’homme se caractérise comme un animal social et sociable. Il a de plus acquis un immense héritage spirituel par l’éducation donnée par ses parents. Pour se rapprocher d’une réponse la plus satisfaisante possible sur des questions existentialistes il faut selon G.V non seulement faire appel à la raison mais également à la foi, non dogmatique mais idéaliste. Il faut aussi répondre par l’action, sinon on tombe dans un intellectualisme stérile. Les questions sont posées par l’auditoire à Georges Las Vergnas. Elles portent sur : la liberté comme voie amenant au bonheur, la notion du bien et du mal, la limite entre le monde scientifique et philosophique, les règles de l’évolution.
Deux exposés: le premier par l’ancien prêtre et écrivain polémiste Georges Las Vergnas, intitulé "Les Jésuites"; le deuxième par le conseiller national Jean-François Aubert sur "Le problème tel qu’il se pose en Suisse". Séance organisée en collaboration avec la section chaux-de-fonnière de l’Union Rationaliste. Cette soirée est placée dans la perspective de la prochaine votation fédérale, qui a lieu dans le courant de l’année 1973, sur l’abrogation des articles d’exception, par laquelle le peuple suisse est appelé à répondre à la question : faut-il continuer à interdire les Jésuites sur le territoire de la Confédération ? Pour parler de ce sujet, deux exposés sont au programme : George Las Vergnas, ancien prêtre converti au rationalisme, écrivain et polémiste redoutable, parle des Jésuites d’une façon générale. Jean-François Aubert, conseiller national et professeur de droit constitutionnel à l’Université de Neuchâtel, présente le problème des Jésuites tel qu’il se pose en Suisse, dans les années 1970. L’importance du thème, l’opposition des points de vue et la valeur de ces deux personnalités permettent un débat particulièrement vif et substantiel.