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Le temps des changements économiques : Est-Ouest
François Schaller
Le temps des changements économiques : Est-Ouest
François Schaller
D’après le programme du Club 44 : «L’effondrement des régimes de l’Est consacre la faillite d’une idéologie. L’ère de l’abondance absolue devait mettre un terme à toute préoccupation économique. Dans ce nouveau paradis terrestre le temps devait s’effacer en se confondant avec l’éternité. Lorsque pour le première fois un marxiste, N. S. Kroutchev, fixa pour 1980 l’avènement de la société communiste, il somma le temps de disparaître à bref délai. Refusant cet ultimatum, le temps s’est vengé et va contraindre, aujourd’hui plus que jamais, l’économie soviétique à compter avec lui."
Cet événement est organisé dans le cadre du colloque «Le Temps et l’Homme». Plusieurs conférenciers interviennent.
L’exposé de François Schaller, intitulé «Le temps des changements économiques : Est-Ouest", intervient dès [03:18:00].
Que penser des profits et des pertes de cette curieuse institution qu’est la Banque Nationale Suisse?
François Schaller
Que penser des profits et des pertes de cette curieuse institution qu’est la Banque Nationale Suisse?
François Schaller
La Banque Nationale Suisse est l’instrument de la politique monétaire de la Confédération. C’est elle en effet qui règle la masse monétaire et par conséquent le cours du franc suisse. Mais son rôle ne s’arrête pas là, à tel point qu’on lui reproche parfois d’intervenir trop fortement dans la politique financière du Conseil fédéral." Face à ce sujet, le professeur François Schaller démonte les mécanismes qui régissent la politique monétaire et financière.
La crise financière internationale: qui, du Tiers-Monde ou de nous, menace-t-elle le plus?
François Schaller
La crise financière internationale: qui, du Tiers-Monde ou de nous, menace-t-elle le plus?
François Schaller
Professeur d’économie aux Universités de Lausanne et Berne, François Schaller (FS) explique les origines de la crise financière actuelle et le rapport de force qui lient l’Occident et les pays émergents. Sur un ton à la fois docte et populaire, FS raconte le début de la crise, au moment où le Mexique s’est déclaré en quasi-faillite. Il analyse la position des pays du Tiers-monde dans l’économie internationale et leur marge de manoeuvre, reprenant l’exemple de l’opération de 1973 de l’OPEP. La dette rend codépendants Occident et pays émergents. FS se pose la question de l’effacement de leur dette et défend la position exigeante du FMI. Lors du débat, il est question des stratégies de rétorsion économique et de l’inflation, que FS voit comme un dopage dangereux pour la société industrielle.
M. François Schaller (FS) est un économiste qui intervient souvent dans les médias et auprès du public. Il n’était plus venu au club 44 depuis 1970. Il est vice-président du comité et du conseil de la banque nationale. Il expose la situation économique qui se présente à l’Occident pour les années qui suivront. FS prétend que la crise qui a débuté en 1974 n’est pas une crise de surproduction comme l’Occident en a connu depuis les débuts de l’industrialisation, et tout particulièrement comme la crise de 29. Il décrit une crise de production par quatre caractéristiques : la déflation ; le chômage généralisé (à savoir un chômage qui touche tous les secteurs); la baisse de production ; la baisse conjointe de la consommation. Depuis 1974, FS constate que la situation ne correspond pas à ces critères, bien au contraire : l’inflation est la règle ; les statistiques démontrent qu’il y a un très grand nombre de postes à repourvoir, malgré la hausse du chômage ; la production ne baisse pas, elle stagne ; la consommation augmente. FS affirme que cela ne remet pas en question la gravité de la situation. LOccident connaît une crise économique grave totalement nouvelle qui risque de durer plus d’un demi-siècle. FS s’intéresse ensuite sur les causes de cette crise. Il développera particulièrement les deux premières qui lui semblent plus importantes : l’accélération des progrès techniques ; lémergence industrielle de pays du Tiers-Monde ; la cherté du pétrole, qui est à son sens uniquement le déclencheur de la crise. L’accélération des progrès techniques est induite par le raccourcissement du temps nécessaire pour appliquer dans l’économie les découvertes scientifiques. Elle oblige à un changement rapide des techniques de production qui est humainement douloureux et techniquement onéreux. De nouvelles nations industrielles asiatiques et sud-américaines produisent actuellement des vêtements, des textiles, de l’électroménager à des prix plus compétitifs que l’Occident. Le protectionnisme peut être utile pour que les industries occidentales meurent avec moindre douleur. Le mouvement n’en est pas moins irréversible. LOccident devient un marché de services et son économie doit s’adapter. Il doit développer l’industrie de haute technicité et les emplois demandent une très haute qualification. C’est cette mutation qui est douloureuse. FS prévoit que le tissu économique helvétique se caractérisera à l’avenir par de petites entreprises de durée de vie moins longue.
Les conditions d’une croissance économique équilibrée
François Schaller
Les conditions d’une croissance économique équilibrée
François Schaller
Au moment où les autorités fédérales prennent des mesures anti-inflationnistes discutées, où les milieux industriels montrent de l’inquiétude quant à l’issue de l’initiative Schwarzenbach (avril 1970), le Club 44 invite le professeur François Schaller, un économiste « lucide et bien informé sachant s’exprimer avec clarté » sur ce sujet. Le Professeur François Schaller est alors enseignant aux Université de Lausanne et de Berne et est un spécialiste des problèmes de l’industrie horlogère dans laquelle il a fait carrière pendant vingt ans. Ses commentaires à la radio et à la télévision jouissent d’une audience exceptionnelle. Il présente dans cette conférence les conditions d’une croissance économique équilibrée en traitant aussi bien de l’économie suisse en général que du développement de chaque entreprise en particulier avec tous les problèmes financiers, technologiques et de main-d’oeuvre que cela implique. Son exposé se veut être simplifié, vulgarisé et résumé afin que l’assemblée comprenne exactement le développement de sa pensée. A cet effet, il fait recours à de nombreux schémas pour ses explications. Il débute sa conférence par la clarification de ce qu’est « une croissance économique équilibrée », soit une conjoncture économique permettant de remplir les conditions exprimées par le carré magique (plein emploi, élévation du revenu réel, stabilité des prix, balance des échanges internationaux équilibrée). Il explique alors que si les quatre composantes du carré magique sont réunies, alors l’économie est équilibrée. Il en vient ensuite à parler de l’épargne(e) (différence entre la production et la consommation) et de son lien inéluctable avec l’investissement (i) et précise que dans une économie libre il est impossible que i = e. Deux déséquilibres sont alors possible : - i < e = crise, dépression, chute des prix, déflation, chômage - i> e = impossibilité absolue. On ne peut pas investir plus que ce qu’on épargne. Cela représente une épargne involontaire, soit de l’inflation. Il reprend ensuite ces deux points et les développe plus en profondeur. Il en vient finalement à parler des méthodes possibles pour lutter contre l’inflation. La conférence ne comporte pas de débat.