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Pour une philosophie du dialogue
Eric Emery • Werner Sörensen
Pour une philosophie du dialogue
Eric Emery • Werner Sörensen
Philosophe et mathématicien, professeur retraité du Gymnase de La Chaux-de-Fonds, Eric Emery (EE) présente librement son livre « Pour une philosophie du dialogue » sur la pensée de Ferdinand Gonseth (FG). Présenté par Werner Sörensen qui évoque ses propres souvenirs de FG, EE décrit la philosophie du dialogue et ses principes à l’aide d’image et d’histoires, telles que le conte des Chaudoudoux. Il raconte la genèse de ce livre de vulgarisation et la manière de l’écrire, truffant son discours d’anecdotes. Puis présente les livres actuels qui sont des « maîtres » pour lui. Lors du débat, il est question notamment de l’éducation des enfants.
Ancien recteur de l’Université de Neuchâtel (1977)?. UBS, 1211 Genève 2, CCP 12-2048-5, cpte UBS Peseux 715178.M1L-290
Les jeunes - slogans et réalités
Jeanne Hersch • Hughes Wülser • Werner Sörensen
Les jeunes - slogans et réalités
Jeanne Hersch • Hughes Wülser • Werner Sörensen
Professeure de philosophie à l’Université de Genève et ancienne fonctionnaire à l’Unesco, Jeanne Hersch (JH) présente les principaux arguments de son ouvrage "Antithèses aux "Thèses" de la Commission fédérale de la jeunesse" où elle prend position face aux mouvements de révolte de la jeunesse suisse. Présentée comme une philosophe alliant la pensée à l’action, JH s’interroge sur l’origine des émeutes de Zurich, sur l’instinct des « suiveurs », et sur la non-opposition de la majorité calme. Elle affirme avoir longuement étudié la jeunesse lors de son parcours et se dit étonnée par le manque de jeunesse des idées des jeunes. Selon elle, mai 68 a été un traumatisme pour beaucoup de jeunes : celui de ne pas trouver d’adultes qui leur résistent. Elle analyse plusieurs principes antagonistes dans le discours actuel de la jeunesse : la nostalgie d’une vie passée communautaire et artisanale, et les revendications de loisirs, de liberté et de temps libre générés par le progrès technique. De même, les jeunes désirent s’arracher à tout lien, mais se plaignent de solitude. JH se positionne contre les centres autonomes, qui sont pour elle des « centres d’abandon ». Les solutions ? Une structure familiale stable, la présence omniprésente de la mère, la réintroduction de rituels à l’école, entre autres. Deux axes doivent être ménagés : la préparation à la vie professionnelle et l’apprentissage de la vie sentimentale. De sa voix qui monte vers l’aigu pour marquer l’émotion, JH dénonce le dénigrement de la société que véhiculent les médias et présente son credo. Lors du débat, elle dialogue avec Werner Sörensen, recteur de l’Université de Neuchâtel, et Hughes Wülser, animateur du Centre de rencontre de La Chaux-de-Fonds. A certains moments, elle est prise à parti sur ses méthodes d’analyse par le public.
Origine : Genève ; Prof de philosophie, Uni de Genève. Directrice de la division de philosophie de l’Unesco (1966-68), du comité exécutif (1970-72) et de la commission suisse (1970-76). Socialiste
Hughes Wülser
Ecrivain; scénariste; délégué culturel, Ville de La Chaux-de-Fonds; né à La Chaux-de-Fonds
Werner Sörensen
Ancien recteur de l’Université de Neuchâtel (1977)?. UBS, 1211 Genève 2, CCP 12-2048-5, cpte UBS Peseux 715178.M1L-290
Ferdinand Gonseth, père de l’idonéisme
Eric Emery • Werner Sörensen • Max Schapiro • Francis Jeanneret-Gris • Jean-Paul Gonseth • Micheline Klapproth-Gonseth
Ferdinand Gonseth, père de l’idonéisme
Eric Emery • Werner Sörensen • Max Schapiro • Francis Jeanneret-Gris • Jean-Paul Gonseth • Micheline Klapproth-Gonseth
Ancien doctorant et ami du mathématicien et philosophe Ferdinand Gonseth (FG), Eric Emery (EE), professeur de maths au Gymnase de La Chaux-de-Fonds, expose de manière libre l’approche épistémologique et méthodologique de l’idonéisme, théorie mise au point par son maître, dans le cadre des sciences exactes. En introduction, Max Schapiro lit de manière magistrale un parcours de vie de FG, suit l’évocation de FG par ses enfants Jean-Paul Gonseth et Micheline Klapproth. EE ajoute quelques souvenirs, avant de se lancer dans son exposé centré sur des diapositives donc difficile à suivre. Il y présente la pensée de FG au sujet de la géométrie non euclidienne, développant notamment l’approche intuitive, théorique et expérimentale. Il fait de fréquents parallèles avec la musique. Il conclut en affirmant que la méthodologie ouverte de FG a dépassé les théories du passé par son enjeu de vérité, dans le cadre de la crise du développement des mathématiques de la première moitié du 20e siècle. Lors du débat, Werner Sörensen, Francis Jeanneret et Max Schapiro évoquent avec EE l’approche idonéiste dans les sciences humaines.
Ancien recteur de l’Université de Neuchâtel (1977)?. UBS, 1211 Genève 2, CCP 12-2048-5, cpte UBS Peseux 715178.M1L-290
Max Schapiro
Historien
Francis Jeanneret-Gris
Ecrivain, poète et scénariste; natif du Locle. Carrière d’enseignant au Gymnase de La Chaux-de-Fonds.
Jean-Paul Gonseth
Fils de Ferdinand Gonseth.
Micheline Klapproth-Gonseth
Fille de Ferdinand Gonseth.
Grand forum contradictoire sur la réorganisation de l’Université
Pierre-André Rognon • Werner Sörensen • Jean-Jacques Clémençon • Andreas Auer • Blaise Duvanel
Grand forum contradictoire sur la réorganisation de l’Université
Pierre-André Rognon • Werner Sörensen • Jean-Jacques Clémençon • Andreas Auer • Blaise Duvanel
Un référendum a été lancé contre la « loi sur la réorganisation des autorités universitaires » adoptée le 23 mars 1971 par le Grand Conseil. Ce référendum a abouti et une votation populaire est prévue les 5 et 6 juin 1971. Afin de donner à chacun la possibilité de voter en connaissance de cause sur ce sujet qui engage l’avenir de l’Université de Neuchâtel, le Club 44 a organisé cette conférence comme une séance d’information suivie d’un débat (coupé ici avant la fin). Présidé par Pierre-André Rognon, alors président du Tribunal, les intervenants sont : - Werner Sörensen, recteur de l’Université. Défend la loi sur la réorganisation de l’Université de Neuchâtel. - Jean-Jacques Clémençon, assistant à la Faculté des Lettres. Défenseur de la loi. - Andreas Auer, licencié en droit. Opposant à la loi. - Blaise Duvanel, sociologue, chef de travaux à l’Université. Opposant à la loi. La conférence se déroule en quatre parties. Dans un premier temps, Werner Sörensen pose la genèse et les dispositions de cette loi qui a vu le jour suite aux changements que l’Université de Neuchâtel a connu. En une quinzaine d’années, le nombre d’étudiants a passé de 350-400 à 1400 (en 1971), c’est-à-dire qu’il a quadruplé. Le budget a quant à lui passé de 2 millions à 10-12 millions en 1971. Il a été jugé nécessaire de doter l’Université d’organes de gestions capables de la diriger de manière efficace. C’est ce que vise cette loi. Dans un second temps, Andreas Hauer expose les points principaux sur lesquels les opposants ne sont pas d’accord. Dans un troisième temps, un débat entre opposants et partisans sur les points de désaccord est mis sur pied. Le tout est suivi d’une discussion avec le public.
Ancien recteur de l’Université de Neuchâtel (1977)?. UBS, 1211 Genève 2, CCP 12-2048-5, cpte UBS Peseux 715178.M1L-290
Jean-Jacques Clémençon
Directeur du Lycée Denis-de-Rougemont, Neuchâtel. Puis, dès le 01.08.03: chef du service de l’enseignement universitaire [ChR 2003]
Blaise Duvanel
Origine : Locle (Le) ; Sociologue. Chercheur et ancien enseignant à l’Institut d’études sociales de Genève.
Hommage à Ferdinand Gonseth à l’occasion de son 80e anniversaire
Eric Emery • François Bonsack • Werner Sörensen
Hommage à Ferdinand Gonseth à l’occasion de son 80e anniversaire
Eric Emery • François Bonsack • Werner Sörensen
Trois conférences pour célébrer l’anniversaire du philosophe et mathématicien Ferdinand Gonseth. La première conférence est une "Introduction à la philosophie de F.G." par François Bonsack, Docteur en médecine et philosophie; la seconde s’intitule "F.G. et la méthodologie des mathématiques" par Werner Sörensen, alors recteur de l’Université de Neuchâtel; et la dernière porte sur l’"Esthétique musicale et [ la] philosophie ouverte" par Eric Emery, Docteur ès sciences. Pour F.B, de par sa pensée, F.G montre la voie à suivre pour édifier une philosophie. F.B expose entre autres quelques principes de Descartes, ses limites, et son rapport à la géométrie. Les mathématiques et d’autres disciplines scientifiques constituent en effet des outils précieux de travail pour la philosophie. F.B explique que F.G a su profiter de la pensée scientifique sans cesse complétée afin d’en tirer des leçons et en faire bénéficier la philosophie. Cette dernière, selon F.G, ne doit pas s’enfermer dans un dogmatisme rigide, mais au contraire qu’elle reste ouverte afin que les philosophes travaillent ensemble à une construction commune capable d’évoluer. W.S se demande si à son tour les mathématiciens doivent se référer à une perspective méthodologique ou philosophique. F.G en est convaincu et montre l’exemple en 1926, dans son ouvrage les fondements des mathématiques, en prenant une position affirmée sur la question. Il met en évidence les failles des pensées passées et introduit toujours dans un souci pédagogique évident, un certain nombre de notions nouvelles comme l’abstraction "schématisante". Pour E.E, la philosophie ouverte, chère à F.G, n’entretient pas seulement des liens étroits avec la physique ou les mathématiques mais également avec les sciences humaines. En est-il de même avec l’esthétique musicale ? L’ouverture à l’expérience induit forcément une stratégie d’engagement qui écarte le faux et oblige à choisir une démarche qui évite l’arbitraire. Dans le cadre de l’esthétique musicale, cela signifie que, tant du point de vue théorique que pratique, une révision peut-être faite si elle se révèle nécessaire. E.E prend pour exemple la théorie Jean-Philippe Rameau. Le principe de technicité un des fondements de la philosophie ouverte de F.G a pleinement sa place dans l’esthétique musicale, ne serait-ce que pour que le son exprime au mieux son potentiel. Eric Emery utilise avec pertinence les fondements de la philosophie de F.G, pour donner à la musique et la théorie qui en découle, une réflexion non dogmatique mais certainement un peu trop abstraite pour des personnes non-initiées. A la fin de la conférence Ferdinand Gonseth exprime en quelques mots sa reconnaissance aux conférenciers en soulignant leur parfaite compréhension de sa pensée.
