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L’impressionnisme ou la métamorphose de la peinture
Max-Pol Fouchet
L’impressionnisme ou la métamorphose de la peinture
Max-Pol Fouchet
A la suite des grandes expositions impressionnistes de Paris et de Tokyo le journaliste et critique d’art, Max-Pol Fouchet (M-P-F) revient sur les moments clés du mouvement artistique. Dans un premiers temps M.P.F s’attarde sur les débuts du mouvement. Pour le conférencier l’exposition de 1874 ne marque pas le commencement de l’impressionnisme, il faut selon lui remonter au Salon des refusés de 1863. Cependant la notion de scandale ne se discute pas. Au lendemain de la guerre, de la Commune, une bourgeoisie conservatrice se trouve choquée par le terme impressionniste, les artistes communards et par leurs toiles peu traditionnelles. Le conférencier se fait une joie de démystifier tout cela. La création de la lumière, la transposition fidèle de la nature, l’absence de la dimension historique ou mythologique, le dynamisme de la matière constituent quelques unes des clés des oeuvres impressionnistes. Dans sa conclusion trois mots d’ailleurs suffisent à résumer l’impressionnisme : invention, lumière et liberté. A l’aide de diapositives, la seconde partie de la conférence est consacrée à la présentation d’oeuvres de Jean-Baptiste Camille Corot, Claude Monnet, William Turner, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Edouard Mannet, Paul Cézanne, Georges Seurat, Paul Gauguin, de Van Gogh et de Fernand Leger. Toutes contribuent à la métamorphose.
Origine : France ; Critique littéraire et critique d’art français (1975).
Baudelaire, critique d’art
Max-Pol Fouchet
Baudelaire, critique d’art
Max-Pol Fouchet
M. Max-Pol Fouchet (MF), de Paris, ancien directeur de la revue "Fontaine", critique d’art, essayiste et poète, réalisateur de l’émission "Terre des Arts" et collaborateur de "Lectures pour tous" à la Télévision française. Il est certainement à l’heure actuelle (1967) un des meilleurs connaisseurs de l’oeuvre critique de Baudelaire. Il est par ailleurs extrêmement informé en matière d’art moderne. Souvent, trop souvent pour MF, on s’intéresse à Baudelaire comme poète des Fleurs du Mal et on laisse de côté, ou en tout cas au second plan, le Baudelaire critique des arts et le Baudelaire esthétique. L’essayiste MF trouve le Baudelaire critique d’art et essais esthétiques au moins aussi important que le poète. C’est pour cela, qu’il s’attache à montrer, pourquoi Baudelaire aime le culte des arts. Il faut savoir que Baudelaire, lui-même, s’attachait, beaucoup plus à la critique d’art qu’à la poésie. MF se penche donc sur quelques idées de Baudelaire le critique d’art. Ensuite, MF passe au côté esthétique de Baudelaire. Par là, il veut montrer les conditions, qui d’après Baudelaire, sont nécessaires pour qu’il y ait oeuvre d’art, les conditions nécessaire à la création artistique. MF cite les multiples conditions qui ressortent des textes et pensées de Baudelaire (notamment la nécessité de modernité, d’innovation, de correspondance, etc.) et donne par la même occasion les explications et des exemples. Dans la description de Baudelaire esthétique, MF arrive à la conclusion que ce que l’homme cherche dans l’oeuvre d’art, c’est le remède contre l’angoisse, c’est ce qui va lui faire oublier cette angoisse. Baudelaire aimait donc la peinture, mais il devait y trouver un reflet de sa pensée, de sa philosophie. Enfin, MF termine son exposé par une citation d’un poème de Baudelaire.