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Jeunesse et engagement - COMPLET
Salomé Saqué
Jeunesse et engagement - COMPLET
Salomé Saqué
Face aux bouleversements climatiques et au retour de la guerre, une partie des jeunes générations a peur. Pour la jeune journaliste et essayiste Salomé Saqué, l’éco-anxiété croissante chez cette tranche d’âge n’est pas à craindre. Au contraire, elle met fin au déni, ouvre le spectre des actions possibles (militantisme, diffusion des informations, moyens parfois choc pour éveiller les consciences). Aujourd’hui, arrêter de discriminer les jeunes et écouter ce qu’ils ont à nous dire, sur l’écologie comme sur le reste des sujets de société devient essentiel pour permettre un engagement collectif et sortir de la léthargie politique. Car sans solidarité entre les générations, comment espérer pouvoir infléchir la catastrophe en cours ?
Dialogue avec Aleksandra Planinic, journaliste RTS.
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En partenariat avec le Centre Dürrenmatt Neuchâtel et dans le cadre de l’exposition « Friedrich Dürrenmatt – Imaginaires atomiques » à voir du 12 octobre 2024 au 9 février 2025 au Centre Dürrenmatt Neuchâtel.
En partenariat avec le Centre Dürrenmatt Neuchâtel
Domaine(s) :
médias
société
Mots clé :
jeunesse
Salomé Saqué
Salomé Saqué est une journaliste et essayiste française, connue pour son engagement sur les questions sociales et environnementales. Diplômée de Sciences Po Paris, elle s’est illustrée par ses reportages incisifs et ses chroniques sur Blast et France Info, abordant des sujets tels que la justice climatique et les inégalités sociales. En 2022, elle a été récompensée par le prix du jeune journaliste de l’année pour son approche audacieuse et engagée. L’année suivante, elle publie Sois jeune et tais-toi : réponse à ceux qui critiquent la jeunesse (Payot, 2023), un essai au succès immédiat.
Et si on inventait une écologie pirate?
Fatima Ouassak
Et si on inventait une écologie pirate?
Fatima Ouassak
Pour la politologue, militante et essayiste Fatima Ouassak, nous manquons aujourd’hui en Europe d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable. Un projet qui articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler. Un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant, qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud. Un projet qui se mettrait à hauteur d’enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c’est celui de l’ écologie pirate.
Dans le cadre de la Semaine de l’Europe
En partenariat avec Le Conviviabule et l’Institut d’ethnologie de l’UNINE
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
environnement
politique
société
Mots clé :
climat
Fatima Ouassak
Essayiste, consultante en politiques publiques, militante écologiste féministe et antiraciste française, Fatima Ouassak cofonde en 2016 le collectif Front de mères, un syndicat de parents dans les quartiers populaires. Elle est à l’initiative de l’ouverture du premier lieu consacré à l’écologie populaire, ouvert en janvier 2021. Elle est également présidente de l’organisation féministe Réseau Classe/Genre/Race. Fatima Ouassak publie son premier essai en 2020 La Puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire (La Découverte) suivi de Pour une écologie pirate: Et nous serons libres (La Découverte, 2023). Dans cet ouvrage, elle s’interroge sur l’élargissement nécessaire d’un front social écologiste et invite à repenser la place des habitants des quartiers populaires dans ces luttes.
Repenser les Lumières - universalisme, écologie et démocratie
Corine Pelluchon
Fl. Thoss
Repenser les Lumières - universalisme, écologie et démocratie
Corine Pelluchon
Comment défendre les Lumières dans un contexte marqué par le réveil du nationalisme, les crises environnementales et sanitaires ainsi que par l’augmentation des inégalités ? Faut-il les défendre après Auschwitz, Hiroshima, les crimes coloniaux et alors que les risques globaux associés à notre modèle de développement témoignent d’une inversion du rationalisme en irrationalité conduisant à la remise en question de la notion de progrès ? Faire face au danger d’effondrement de notre civilisation en tenant compte de notre dépendance à l’égard de la nature et des autres vivants: tel est l’objectif de Corine Pelluchon qui propose de nouvelles Lumières et défend un universalisme latéral et en contexte visant à promouvoir une société démocratique et écologique. Ce projet d’émancipation individuelle et collective peut-il ouvrir un horizon d’espérance en dépit de la violence qui imprègne notre monde ?
Spécialiste de philosophie politique et d’éthique appliquée (médicale, environnementale et animale), Corine Pelluchon est professeure à l’université Gustave Eiffel. Elle est l’auteure d’une quinzaine d’ouvrages, dans lesquels elle développe une philosophie de la corporéité centrée sur la vulnérabilité et sur notre habitation de la Terre qui est toujours une cohabitation avec les autres vivants. Elle a reçu en 2020 en Allemagne le prix Günther Anders de la pensée critique pour l’ensemble de ses travaux.
Ses derniers ouvrages parus sont Les Lumières à l’âge du vivant (Seuil, 2021), Paul Ricoeur, philosophe de la reconstruction. Soin, attestation, justice (PUF, 2022), L’espérance ou la traversée de l’impossible (Rivages, 2023).
L’agroécologie
Des pistes d’action pour faire face à la crise environnementale
L’agroécologie se caractérise par une agriculture respectueuse des dynamiques naturelles, adaptée aux conditions locales, dans leurs dimensions environnementales et sociales. Elle veut œuvrer aussi en faveur de la santé humaine et de la sécurité alimentaire. Elle évite ainsi dans la mesure du possibles les pesticides et elle se pratique à une petite échelle, misant sur la coopération, et fonctionnant le plus souvent grâce aux circuits courts.
Cette table ronde nous permettra de saisir la multiplicité des pratiques dites « agroécologiques ». Elle mettra en lumière comment elles ouvrent des pistes d’action concrètes et efficaces en regard de la crise environnementale. Il s’agit de réfléchir collectivement aux moyens de renforcer ces initiatives positives et d’augmenter la durabilité de nos systèmes alimentaires.
La table ronde sera modérée par Jérémie Forney, professeur au département d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel, spécialiste du monde agricole suisse.
En collaboration avec les Artisans de la transition. Dans le cadre de la campagne œcuménique de carême 2023 des trois œuvres d’entraide des Eglises : l’EPER, Action de Carême et Être Partenaires.
Domaine(s) :
environnement
Alex Aebi
Alex Aebi est Maître d’Enseignement et de Recherche en agroécologie à l’Université de Neuchâtel. Après une thèse de doctorat en entomologie, il s’est tourné vers une recherche plus appliquée en dirigeant un groupe travaillant sur la lutte biologique et les insectes invasifs à l’Agroscope. Il y a 6 ans, il a pris ses fonctions à l’Université de Neuchâtel où il est responsable d’un bachelor en biologie ethnologie. Il s’est formé en sciences sociales en menant des projets de recherche, au côté de professeurs de l’Institut d’ethnologie.
Diary Ratsimanarihaja
Diary Ratsimanarihaja, est née et a grandi à Madagascar, où elle a poursuivi des études pour devenir ingénieure agronome. Un choix pertinent dans un pays où 80% de la population dépend de l’agriculture. Elle s’est ensuite spécialisée en agroéconomie et obtient un diplôme de l’IHEID Genève en Politique et pratique du développement. Elle est actuellement membre de la coordination d’Action de Carême à Madagascar. En tant que responsable des thématiques agroécologie et changements climatiques, elle met son savoir et son énergie au service des populations locales dans le but de renforcer leur sécurité alimentaire et leur autonomie économique.
Danielle Rouiller
Depuis plus de 20 ans, Danielle Rouiller, agricultrice bio s’occupe de l’ancien domaine de l’Ecole d’Agriculture du site Evologia à Cernier. Elle s’engage activement pour des systèmes de production durables.
Jérémie Forney
Jérémie Forney a suivi toutes ses études à l’UniNE. Il passe sa licence en 2002, travaille ensuite sur différents projets ici et ailleurs, et est engagé comme assistant en 2005. Doctorat en ethnologie en 2010. Puis il collectionnera les bourses FNS : post-doc à l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande, recherche Ambizione à la Haute école spécialisée bernoise (HAFL), et depuis 2015, il est professeur boursier à l’UniNE et dirige une recherche sur les enjeux environnementaux liés à la production de nos aliments.
Tactiques des tourbières
Exposition
Myriam Ziehli • Manon Briod
Tactiques des tourbières
Exposition
Myriam Ziehli • Manon Briod
Inspirée par la formation des tourbières de la région, l’artiste Myriam Ziehli les évoque comme lieu et figure symboliques pour créer
une image en mille-feuille issue de réflexions écologistes à travers
les perspectives féministe, trans-inclusive et décoloniale. Elle
envisage la tourbière ici comme un lieu de scénario possible où se
trame une friction entre activités humaines intensives passées et
écologie de la conservation actuelle. La tourbière évoque également
une image nous permettant de penser le monde contemporain. Celle
d’une surface sombre et inquiétante sous laquelle une multiplicité
des mondes existe.
À l’occasion de cette exposition, dont la scénographie est signée
Manon Briod, l’artiste produira plusieurs images librement inspirées
de la notion de « Chthulucène » proposée par Donna Haraway. Avec
ce concept, la théoricienne américaine nous présente la réalité d’un
« présent épais » ; composé d’infinies réflexions, combats, initiatives invisibilisées par l’histoire.
Nous vous rappelons que le port du masque est obligatoire.
Avec le soutien de la Fondation Ernst & Olga Gubler-Hablützel et la Ville de Lausanne.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
féminisme
Myriam Ziehli
Myriam Ziehli vit et travaille à Lausanne. Après s’être formée à l’École de Photographie de Vevey (CEPV), elle a entrepris des études d’ethnologie et d’histoire de l’art à l’Université de Neuchâtel et de Lausanne.
Manon Briod
Manon Briod est artiste et designeuse, diplômée de l’ECAL. Elle a travaillé comme designeuse à l’EPFL dans un laboratoire de robotique.
«Antispéciste»
Manifeste pour une écologie essentielle
Aymeric Caron • Manuela Salvi
«Antispéciste»
Manifeste pour une écologie essentielle
Aymeric Caron • Manuela Salvi
L’antispécisme milite pour l’intégration de tous les êtres vivants sensibles dans une même famille de considération morale. Vu sous un autre angle, cela signifie que l’antispécisme revendique l’appartenance de l’espèce humaine à une communauté beaucoup plus large qu’elle-même, celle des animaux. Dans son livre éponyme, Aymeric Caron mobilise la génétique, la cosmologie, l’éthologie, le droit et la philosophie pour expliquer pourquoi nous sommes tenus aujourd’hui à accorder aujourd’hui certains droits fondamentaux aux animaux non humains sensibles. Son propos s’inscrit dans un projet plus vaste d’écologie essentielle qui met en question l’écologie traditionnelle ! Ce manifeste est un appel au soulèvement des consciences.
La rencontre sera animée par Manuela Salvi, journaliste à la RTS La 1ère.
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l’auteur de "No steak» (Fayard, 2013), "Antispéciste» (Don Quichotte, 2016), "Utopia XXI» (Flammarion, 2017) et de "Vivant – De la bactérie à Homo ethicus» (Flammarion, 2018).
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
La planète est malade. L’homme est coupable de l’avoir dévastée. Il doit payer. Telle est la vulgate répandue aujourd’hui dans le monde occidental. Le souci de l’environnement est légitime, mais le catastrophisme nous transforme en enfants qu’on panique pour mieux les commander. Haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité : est-ce un nouveau despotisme à la chlorophylle qui s’avance au détriment d’une écologie démocratique et généreuse ?
Dans le cadre du 175e anniversaire de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, en partenariat avec La Semeuse – Cafés grands crus et en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
société
Mots clé :
consommation
Pascal Bruckner
Romancier et essayiste français
L’imposture climatique ou la fausse écologie
Claude Allègre
L’imposture climatique ou la fausse écologie
Claude Allègre
En partenariat avec l’Association Industrielle et Patronale et UBS et en collaboration avec Payot Libraire, le club 44 a invité, Claude Allègre (C.A), Docteur en Sciences physiques, ancien Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie, à s’exprimer sur le réchauffement climatique.
Dans le domaine scientifique C.A soutient que la prudence devrait toujours prévaloir lorsqu’il s’agit d’infirmer ou confirmer une théorie afin de ne pas commettre d’erreurs de jugements lourdes de conséquences. En matière climatique, l’orateur ne croit pas aux prédictions à long terme, au réchauffement climatique et aux effets apocalyptiques du C02. Les problèmes démographiques, de la faim et de la juste répartition de l’eau sont à ses yeux prioritaires.
Le système des "indulgences" mis en place pour limiter les émanations de C02 lui paraissent injustes et hypocrites. Il préconise plutôt la capture du C02 et le retransformer en calcaire, le développement d’autres énergies et la stimulation de l’innovation.
La crise financière et économique constitue une formidable opportunité de faire de l’innovation un levier de croissance non-négligeable. Il compte par exemple sur la technologie pour améliorer le développement du nucléaire, de la géothermie, du biomédical, des organismes génétiquement modifiés. Tout cela permettra à l’Europe de ne pas retourner à l’âge des cavernes et de créer des emplois.
Dans sa conclusion, C.A reconnaît que l’Homme a gaspillé un certain nombre de ressources terrestres. Mais il ne faut pas pour autant qu’il ressente un sentiment de culpabilité envers la Nature. Il faut que l’Homme continue de progresser tout en respectant la Nature et en résolvant les problèmes écologiques auxquels les pays sont confrontés.
L’homme en relation avec l’environnement : les points fondamentaux du Bouddhisme
Simone [Jiko] Wolf
L’homme en relation avec l’environnement : les points fondamentaux du Bouddhisme
Simone [Jiko] Wolf
La nonne zen Jiko Simone Wolf (J.W) est une disciple de Maître Taisen Deshimaru, elle a fondé le Centre Zen de La Chaux-de-Fonds, puis l’Atelier Centre Zen Sôtô Calligraphie à Genève. Elle a reçu la transmission du Dharma de Yuko Okamoto Rôshi et continue de transmettre l’enseignement de son maître. A l’aide entre autres d’illustrations parfois calligraphiques, J.W fait part de son expérience et de ses connaissances du Bouddhisme.
Comme il était déjà précisé dans le programme du club 44 "la référence en matière de zen en Occident jusqu’aux années 1960 fut le professeur Daisetz T. Suzuki qui eut le mérite d’éveiller l’intérêt des Occidentaux à cette tradition et d’influencer la pensée de certains intellectuels de cette époque. Il manquait cependant un point essentiel pour aborder le Bouddhisme zen : la méditation zen, le zazen qui est au cœur de cette tradition. Le Bouddhisme zen est dépourvu de dogmes, il nourrit la science, la religion, la philosophie, la psychologie, l’éthique, l’art et l’écologie en tant que pratique de la non-dualité. Il constitue une voie privilégiée pour la pensée de notre temps".
Par un mélange subtil de définitions, d’explications historiques, d’évocation d’un grand thème existentiel tel que la mort, de restitution de l’enseignement et du ressenti méditatif, la conférencière rend compte de la portée extraordinaire de cette doctrine religieuse.
L’écotourisme en Pays neuchâtelois: vers une nouvelle forme de loisirs?
Annette Viel • Jean-Pierre Raffin • Yann Engel • Frédéric Cuche
L’écotourisme en Pays neuchâtelois: vers une nouvelle forme de loisirs?
Annette Viel • Jean-Pierre Raffin • Yann Engel • Frédéric Cuche
En collaboration avec Ecoforum, un débat est organisé sur l’écotourisme en Pays Neuchâtelois. La soirée est présidée par Frédéric Cuche, biologiste et président d’Ecoforum. Durant sa brève présentation, il précise les questions qui sont au cœur du débat : l’écotourisme a-t-il une chance de se développer? Peut-il conduire à une plus grande cohésion entre les différents utilisateurs de la nature ?
Pour Jean-Pierre Raffin, professeur d’écologie, la différence entre tourisme et écotourisme se situe dans le souci premier de préserver la faune et la flore. Il faut également que s’établisse une véritable relation entre la personne qui fait découvrir la nature et celle qui apprend à la connaître.
Dans son exposé Annette Viel (A.V), professeure en muséologie, présente la manière de travailler de trois parcs canadiens : le parc national Benff, Le parc national de la Gaspésie, le parc marin de Saguenay. Pour créer un écotourisme viable, A.V souligne qu’il faut non seulement aller à l’encontre de l’habitant mais également entreprendre des études économiques et sociologiques préalables.
Yann Engel, directeur de Tourisme neuchâtelois, donne un aperçu de la situation de l’écotourisme dans le canton de Neuchâtel. Il précise entre autres que le canton se doit de prendre la mesure d’une telle activité. Cela passe par une bonne collaboration entre les différents acteurs de l’écotourisme.
Frédéric Cuche, biologiste et président d’Ecoforum, rappelle que le canton est riche en écosystèmes. Cependant habitants et collectivités ne peuvent en aucun cas diminuer leurs efforts en matière de préservation de l’environnement.
Willy Randin • Fernand Cuche • Philippe Dind • Daniel Schneider
Innover pour un Sahel vert
Willy Randin • Fernand Cuche • Philippe Dind • Daniel Schneider
"Innover pour un Sahel vert" est un film du réalisateur Willy Randin tourné au Burkina Faso. On y voit comment le Centre Ecologique Albert Einstein (ONG) répond aux besoins de groupements ou d’individus à travers la promotion de l’énergie solaire, de l’agro-écologie et de la valorisation des ressources naturelles.
Il fut administrateur d’hôpitaux de la Croix-Rouge au Yémen et au Vietnam. Membre fondateur du Centre Ecologique Albert Schweitzer. Il est aussi connu comme écrivain, cinéaste, reporter et conférencier. Fondateur de l’organisation Nouvelle Planète.
Fernand Cuche
Agriculteur; Secrétaire, Union des producteurs suisses; conseiller national écologiste, Conseiller d’Etat.
Philippe Dind
Professeur à l’Ecole d’ingénieurs d’Yverdon-les-Bains
Daniel Schneider
Directeur du Centre Ecologique Albert Schweizer (www.ceas.ch), co-auteur
du «Guide des innovations pour lutter contre la pauvreté» (éd. Favre, 2011).
L’écologie industrielle: une stratégie de développement
Suren Erkman
L’écologie industrielle: une stratégie de développement
Suren Erkman
Le système industriel et la biosphère sont habituellement considérés comme séparés: d’un côté les usines, les villes, de l’autre la nature, "l’environnement". L’écologie industrielle explore l’hypothèse inverse: le système industriel peut être considéré comme une forme particulière d’écosystème. L’enjeu est de faire évoluer l’ensemble du système industriel vers un mode de fonctionnement viable, à l’image de la biosphère actuelle.
Journaliste scientifique; fondateur de l’Institut pour la communication et l’analyse des sciences et des technologies à Genève (2001).
Le serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir
Jeremy Narby
Le serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir
Jeremy Narby
Un anthropologue étudiant l’écologie d’un peuple indigène de l’Amazonie péruvienne se trouve confronté à une énigme : les Indiens, dont les connaissances botaniques sont admirées par les scientifiques, lui expliquent invariablement que leur savoir provient des hallucinations induites par certaines plantes. Dans une enquête qui s’étale sur dix ans, de la forêt amazonienne aux bibliothèques d’Europe, il réunit suffisamment d’indices pour être convaincu que la réponse à l’énigme se trouve dans l’ADN, la molécule de vie présente dans chaque cellule de chaque être vivant. Son hypothèse ouvre de nouvelles perspectives sur la biologie, le savoir des peuples indigènes, l’anthropologie et les limites du rationalisme.
Anthropologue; professeur à Stanford; auteur de « Amazonie, l’espoir est indien » (1990), « La vision des autres: les Amérindiens et la « découverte » des Amériques » (1992), « Le serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir » (1995).
Le grand Tétras, révélateur et catalyseur d’une gestion globale de l’espace montagnard
Bernard Leclercq
Le grand Tétras, révélateur et catalyseur d’une gestion globale de l’espace montagnard
Bernard Leclercq
Professeur agrégé de sciences naturelles, dr. ès scicences en écologie, Bernard Leclerq est un spécialiste du grand tétras. La protection de cette espèce illustre parfaitement l’évolution des approches concernant les problèmes d’environnement dans nos sociétés depuis une trentaine d’années. La découverte de la complexité des relations entre les systèmes écologiques, économiques et socio-culturels oblige actuellement à inventer une approche multidimensionnelle non plus seulement du problème tétras mais de la gestion de l’ensemble du paysage régional.
Professeur de sciences naturelles; spécialiste du grand tétras (1993).
Les communes et l’énergie
Société suisse pour l’énergie solaire (section neuchâteloise) • Rémy Gogniat • Georges-André Debély • Bernard Mathey • François (politicien) Borel • Charles-André Favre • François Bonnet • RTN 2001 (radio neuchâteloise)
Les communes et l’énergie
Société suisse pour l’énergie solaire (section neuchâteloise) • Rémy Gogniat • Georges-André Debély • Bernard Mathey • François (politicien) Borel • Charles-André Favre • François Bonnet • RTN 2001 (radio neuchâteloise)
En prévision des élections communales, le journaliste Rémy Gogniat anime un débat sur l’énergie solaire diffusé en direct sur RTN-2001 et organisé par la section neuchâteloise de la Société suisse pour l’énergie solaire. Après une courte intervention de Pierre Renaud, président de cette section, le débat porte sur les thèmes suivant: taxes sur l’énergie, la production d’énergie solaire et le programme Solar 91. Dans un premier tour de table, les candidats s’expriment sur ces thèmes dans l’ordre suivant: François Bonnet (écologie et liberté-La Chaux-de-Fonds), Charles-André Favre (POP-La Chx-Fds), François Borel (socialiste-Neuchâtel), Bernard Matthey (libéral-PPN-Montézillon), Georges-André Debély (radical-St-Martin). Le débat se déroule ensuite librement avant que le micro ne soit également donné à la salle.
Journaliste, RTN 2001 (Responsable information RTN 2001)
Georges-André Debély
Candidat radical aux élections communales 2002
Bernard Mathey
Hydrogéologue; candidat libéral aux élections communales 2002.
François (politicien) Borel
Conseiller national, P.S. Candidat socialiste aux élections communales 2002
Charles-André Favre
Candidat POP aux élections communales 2002
François Bonnet
Écrivain, poète et romancier, membre du parti « Écologie et liberté » et de l’initiative « Avenir des crêtes : au peuple de décider ! »
RTN 2001 (radio neuchâteloise)
Radio locale du canton
La biosphère Gaïa
Jacques Grinevald • Eric Schwarz
La biosphère Gaïa
Jacques Grinevald • Eric Schwarz
Historien et philosophe du développement des sciences et techniques, chargé de cours à l’Université de Genève et à l’Ecole polytechnique de Lausanne, Jacques Grinevald présente la théorie de la biosphère de Gaïa. Introduit par Eric Schwarz, il présente la pensée de James Lovelock, père de l’écologisme, et évoque ses prédécesseurs, notamment le savant russe Vladimir Vernadsky. Puis décrit les différents courants écologistes qui ont oeuvré au développement de l’écologie globale. Un peu verbeux.
Politologue, philosophe, historien du développement science et technique; professeur à l’IUED à Genève (1992).
Eric Schwarz
Fondateur du CIES, Centre interfacultaire d’études systémiques de l’Université de Neuchâtel.
Les eboueurs de la nature
Willy Matthey
Les eboueurs de la nature
Willy Matthey
Willy Matthey (WM), professeur de zoologie à l’Université de Neuchâtel, présente l’activité biologique des bactéries, champignons et animaux variés concourant au recyclage des déchets organiques. Il commence par rappeler les questions que soulèvent l’écologie et l’écologisme de manière générale. Il met en avant l’importance des connaissances des sols, de leur faune et de leur flore, et les retombées pratiques de telles connaissances. Dans un premier temps, il parle des déchets dans la nature. WM montre comment ils s’intègrent aux différentes chaînes alimentaires et quelle est leur place dans divers écosystèmes. A l’aide d’images diapositives, il montre également de quoi est fait le sol naturel et quels animaux y vivent. Dans un deuxième temps, il s’intéresse aux déchets produits par l’être humain, particulièrement les déchets organiques. Il soulève les problèmes liés à l’élimination. Enfin, dans un troisième temps, il présente l’exemple de la bouse de vache. Il explique son processus d’élimination naturelle.
Les priorités neuchâteloises pour la prochaine législature
Gil Baillod • Pierre (politicien) Hirschy • Jacques Balmer • Nicolas de Pury • Fernand Cuche • Roland Périat • Claude Robert • François Bonnet • Christian Piguet • Alain Bringolf • Frédéric Blaser • Pierre Ingold • Denis-Gilles Vuillemin • Lise Berthet • Daniel Vogel
Les priorités neuchâteloises pour la prochaine législature
Gil Baillod • Pierre (politicien) Hirschy • Jacques Balmer • Nicolas de Pury • Fernand Cuche • Roland Périat • Claude Robert • François Bonnet • Christian Piguet • Alain Bringolf • Frédéric Blaser • Pierre Ingold • Denis-Gilles Vuillemin • Lise Berthet • Daniel Vogel
Débat autour des élections cantonales, organisé par "L’Impartial" et animé par son rédacteur en chef Gil Baillod (GB). GB explique que ce débat est organisé dans le souci d’offrir la meilleure information au public et de permettre aux partis de clarifier leurs positions. Sept partis sont présents, représentés chacun par deux personnes: libéraux-PPN, Pierre Hirschy et Jacques Balmer; liste libre, Nicolas de Pury et Fernand Cuche; indépendants, Roland Périat et Claude Robert; écologie et liberté, François Bonnet et Christian Piguet; POP, Alain Bringolf et Frédéric Blaser; socialiste, Pierre Ingold et Denis-Gilles Vuillemin; radicaux, Lise Berthet et Daniel Vogel. Le déroulement du débat a lieu en trois parties: Chaque parti présente sa philosophie de base, son attitude face à l’Etat et au capital; puis les orateurs débattent du thèmes de la baisse de la fiscalité et des moyens dévolus à l’Etat; enfin, chacun est invité à présenter ses objectifs et propriétés de législature.
Journaliste, rédacteur en chef de « L’Impartial » (1993).
Pierre (politicien) Hirschy
Origine: La Chaux-de-Fonds; Conseiller d’Etat 1992-2005
Jacques Balmer
Membre libéral-PPN (1989)
Nicolas de Pury
Candidat, liste libre, élections cantonales (1989)
Fernand Cuche
Agriculteur; Secrétaire, Union des producteurs suisses; conseiller national écologiste, Conseiller d’Etat.
Roland Périat
Candidat indépendant, élections cantonales 1989
Claude Robert
Conseiller communal; Parti socialiste puis Parti indépendant
François Bonnet
Écrivain, poète et romancier, membre du parti « Écologie et liberté » et de l’initiative « Avenir des crêtes : au peuple de décider ! »
Christian Piguet
Ecologie et Liberté. Député Verts. Professeur à l’EPFL et chef du secteur Ultra Low Power au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM)
Alain Bringolf
Membre du POP
Frédéric Blaser
Politicien loclois; Conseiller communal (POP) et membre du Grand Conseil.
Pierre Ingold
Maître principal, Centre cantonal de formation professionnelle des métiers et du bâtiment
Denis-Gilles Vuillemin
Professeur au Gymnase cantonal, candidat socialiste aux élections cantonales 1989
Lise Berthet
Conseillère communale succédant à Jean-Martin Monsch; directrice des Affaires culturelles de La Chaux-de-Fonds.
Daniel Vogel
Conseiller communal (1988?-2000); conseiller national; directeur des Finances de la Vlle de La Chaux-de-Fonds.
Forum liaisons routières = Bientôt un tunnel sous la Vue-des-Alpes?
André Brandt • Pierre-André Zanchi • Delson Diacon • René Felber • Charles-André Perret • Claude Frey • Jeune chambre économique des Montagnes neuchâteloises
Forum liaisons routières = Bientôt un tunnel sous la Vue-des-Alpes?
André Brandt • Pierre-André Zanchi • Delson Diacon • René Felber • Charles-André Perret • Claude Frey • Jeune chambre économique des Montagnes neuchâteloises
Le Conseiller d’Etat radical André Brandt (AB) fait le point sur la situation des liaisons routières neuchâteloises dans le réseau national à l’heure de demander au Grand Conseil un crédit d’étude pour le tunnel de la Vue-des-Alpes. Lors d’une table ronde qui suit son exposé, Maurice Favre (MF), Delson Diacon (DD), René Felber (RF) et Charles-André Perret (CP) émettent un avis favorable au projet. Présenté par Pierre-André Zanchi (PZ), président de la Jeune chambre économique des Montagnes neuchâteloises, AB explique que les politiques ont injustement oublié les Montagnes neuchâteloises dans la planification du réseau national des routes et qu’il est nécessaire de réparer ce manque, afin de revigorer le tissu industriel. L’économie est aussi importante que l’écologie, affirme-t-il. Il expose le projet routier du Conseil d’Etat et invite le public à soutenir son projet. Lors de la table ronde, MF compare les routes à la nourriture pour un athlète. CP regrette le bouchon qui subsiste entre la Suisse romande et alémanique au goulet de Bienne. RF assure que le message neuchâtelois a été porté sous la coupole. DD assure que les membres du TCS soutiennent vivement le projet. Pour lancer le débat avec le public, PZ se demande si le tunnel ne va pas générer un déplacement de population vers le Bas. Dans la salle, on entend notamment Claude Frey et Philippe Braunschweig exprimer leur opinion contre celui du militant écologiste François Bonnet.
Conseiller d’Etat, radical. (1977) et Président des Rencontres de décembre du Club 44. Président du Club 44 (1993-2001)
Pierre-André Zanchi
Président de la Jeune chambre économique des Montagnes neuchâteloises
Delson Diacon
Président de la section Jura neuchâtelois du Touring Club Suisse (1995).
René Felber
Conseiller communal, Le Locle; conseiller d’Etat; conseiller fédéral; président, Confédération
Charles-André Perret
Ingénieur EPFZ
Claude Frey
Conseiller national (P.R.)
Écologie et énergie nucléaire
Jacques Bonanomi • Claude Poncelet • Jean Rossel • Bernard Mathey
Écologie et énergie nucléaire
Jacques Bonanomi • Claude Poncelet • Jean Rossel • Bernard Mathey
Physicien belgo-américain, conseiller scientifique chez Westinghouse (grande compagnie électrique) et militant écologiste, Claude Poncelet (CP) défend la thèse que le nucléaire est écologique en introduction d’un forum avec Jean Rossel (JR), professeur de physique à l’Université de Neuchâtel et Bernard Mathey (BM), hydrogéologue, membre de la Société suisse pour l’énergie solaire. Présenté par Jacques Bonanomi comme un militant contre la pollution dans la région très polluée de Pittsburgh, auteur d’une revue sur l’environnement et voué à l’information du public sur le génie nucléaire, CP se propose de mettre d’accord partisans et opposants au nucléaire. Il donne sa définition de l’écologie, dont l’homme fait partie, et affirme que la production nucléaire d’énergie est plus écologique que les autres. On ne connaît pas tout des déchets toxiques produits par le solaire, le charbon ou le mazout, avance-t-il. Il affirme que les déchets nucléaires deviennent inoffensifs en 600 ans. JR annonce son scepticisme face aux chiffres évoqués par CP et affirme son soutien à l’initiative qui va être votée. Il plaide la prudence face à la technologie nucléaire sur laquelle on a encore peu de recul. Il avance l’argument que la population de la région de Pittsburgh souffre de la pollution car l’industrie n’est pas équipée de filtres. Il estime qu’il faut plutôt freiner la consommation d’énergie. BM évoque le risque de la contamination de l’eau à très long terme par des déchets radioactifs, il plaide pour l’énergie solaire et remet en question la politique fédérale en matière d’énergie. Le débat avec et face au public est passionné. Le public se permet quelques remarques impertinentes envers CP, notamment du fait de son appartenance à l’industrie électrique américaine. NB. L’initiative populaire « pour la sauvegarde des droits populaires et de la sécurité lors de la construction et de l’exploitation d’installations atomiques" est rejetée le 18 février 1979.