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Gaspillage automobile: le paradoxe climatique
Lucien Willemin
Gaspillage automobile: le paradoxe climatique
Lucien Willemin
Pour faire mieux sur le plan climatique, la population est invitée à changer régulièrement de voiture afin d’économiser de l’énergie et réduire les émissions de CO2. Ainsi pour diminuer la consommation d’énergie, nous augmentons la consommation de véhicules. Résultat : un gaspillage de voitures sans précédent. Or, le gaspillage n’est bon ni pour le climat, ni pour l’environnement, ni pour la biodiversité.
Comment nos programmes politiques actuels poussent au gaspillage automobile?
Quel impact cette politique a-t-elle sur l’environnement, l’économie locale et notre santé?
Pourquoi garder sa vieille voiture pollue moins que d’en acheter une neuve?
Des pistes et réflexions que Lucien Willemin partage également dans son dernier livre «Halte au gaspillage automobile. Prenez soin de vous, achetez d’occasion!» (Editions d’en bas, 2023).
Lucien Willemin, auteur et conférencier, débute dans la banque. A 23 ans, il reprend la direction des achats d’une entreprise horlogère. Des voyages d’affaires lui font découvrir la Chine et ses dérives environnementales. Il quitte alors ce secteur. A 27 ans il crée une société de promotion immobilière et réalise des concepts d’habitations écologiques. Cela lui vaut en 2008 le Prix cantonal du développement durable. A 40 ans, il remet son entreprise afin de s’accorder du temps pour mener une réflexion sur notre société et son avenir. Depuis, il a touché plus de 27’000 personnes par des conférences interactives et publié des livres comme En voiture Simone !, influençant les politiques sur l’énergie-grise en Suisse. Auteur de plusieurs ouvrages et fondateur de «La Chaussure Rouge», il est un acteur clé de la transition écologique et sociale.
A l’occasion de la 12e Nuit de la Photo, le Club 44 accueillera le photographe Tadashi Ono. Son travail photographique se veut un questionnement sur l’architecture, l’environnement et l’histoire. L’artificialité des paysages façonnés par l’homme ou encore les rapports de force entre la périphérie urbaine et le centre sont quelques-uns des sujets qui traversent ses séries. Il évoquera notamment le travail critique qu’il mène au Japon sur la transformation du paysage de la région nord-est, dévastée par le tsunami en mars 2011.
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Conférence suivie des projections de la Nuit de la Photo jusqu’à 00h
Né à Tokyo, Tadashi Ono étudie l’écologie et la botanique à la Shinshu University à Nagano, obtenant une maîtrise en agronomie. Diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 1991, il commence un travail photographique qui interroge la civilisation moderne via l’environnement urbain et naturel. De 2011 à 2017, il dirige la section «Photography-Video» de la Kyoto University of Art and Design, tout en explorant la transformation de Tohoku après le tsunami de 2011 et les espaces publics post-Gezi Park en 2013. Lauréat de la Villa Kujoyama en 2017, il rejoint l’ENSP la même année. Ses œuvres, exposées au MoMA Tokyo, aux Rencontres d’Arles, et à Kyotographie, questionnent l’histoire et la reconstruction des paysages.
Repenser les Lumières - universalisme, écologie et démocratie
Corine Pelluchon
Fl. Thoss
Repenser les Lumières - universalisme, écologie et démocratie
Corine Pelluchon
Comment défendre les Lumières dans un contexte marqué par le réveil du nationalisme, les crises environnementales et sanitaires ainsi que par l’augmentation des inégalités ? Faut-il les défendre après Auschwitz, Hiroshima, les crimes coloniaux et alors que les risques globaux associés à notre modèle de développement témoignent d’une inversion du rationalisme en irrationalité conduisant à la remise en question de la notion de progrès ? Faire face au danger d’effondrement de notre civilisation en tenant compte de notre dépendance à l’égard de la nature et des autres vivants: tel est l’objectif de Corine Pelluchon qui propose de nouvelles Lumières et défend un universalisme latéral et en contexte visant à promouvoir une société démocratique et écologique. Ce projet d’émancipation individuelle et collective peut-il ouvrir un horizon d’espérance en dépit de la violence qui imprègne notre monde ?
Spécialiste de philosophie politique et d’éthique appliquée (médicale, environnementale et animale), Corine Pelluchon est professeure à l’université Gustave Eiffel. Elle est l’auteure d’une quinzaine d’ouvrages, dans lesquels elle développe une philosophie de la corporéité centrée sur la vulnérabilité et sur notre habitation de la Terre qui est toujours une cohabitation avec les autres vivants. Elle a reçu en 2020 en Allemagne le prix Günther Anders de la pensée critique pour l’ensemble de ses travaux.
Ses derniers ouvrages parus sont Les Lumières à l’âge du vivant (Seuil, 2021), Paul Ricoeur, philosophe de la reconstruction. Soin, attestation, justice (PUF, 2022), L’espérance ou la traversée de l’impossible (Rivages, 2023).
Porté en commun avec le Centre du culture ABC, le Musée des
beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et le Théâtre populaire romand, le projet « Shaeirat » (poétesses) veut nous faire découvrir des voix féminines de la poésie arabe contemporaine. Celles-ci s’inscrivent dans la lutte politique et sociale comme dans la revendication d’identités singulières. Un court spectacle poétique arabe-français performé dans une épure scénique par l’artiste qui les a écrits est ainsi programmé dans chaque lieu partenaire.
Le Club 44 accueillera en guise de dernier rendez-vous la performance de Soukaina Habiballah. La poétesse entrelace dans « Dodo ya Momo do », les voix d’une grand-mère et de sa petite fille qui se parlent à travers l’absence de la mère, et deux thématiques obsédantes : le trauma post-colonial de la grand-mère et la dépression post-partum de la petite-fille. Sur scène, Soukaina entrecroise les versions arabe et française du cycle de poèmes : elle devient sa propre traductrice. Comme si les deux voix alternaient dans son propre corps, sa propre psyché de poétesse. Comme si les deux femmes des poèmes vivaient en elle. La performance bénéficie d’un environnement sonore créé par Zouheir Atbane à partir de berceuses marocaines collectées auprès de très vieilles femmes dans tous les coins et toutes les langues du Maroc.
La performance sera suivie d’une discussion avec le metteur en scène et porteur du projet Henri Jules Julien. Celle-ci mettra en lumière la spécificité du « projet Shaeirat » et de la poésie arabe féminine, une poésie très peu connue, peu lue, peu traduite, et pourtant d’une grande puissance.
SAMEDI 13 MAI À 18H15
AU THÉÂTRE POPULAIRE ROMAND (TPR)
« Mishwâr » avec Lulu Rafat, la poétesse aux millions de followers, une invitation à déconstruire nos perceptions du monde, des autres et de nous-mêmes.
DIMANCHE 14 MAI À 11H
AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA CHAUX-DE-FONDS
« À la saison des abricots » de Carol Sansour (Palestine), retour sur une histoire de vie tout entière, entre enfance, maternité et désirs inassouvis.
DIMANCHE 14 MAI À 18H & LUNDI 15 MAI À 19H
AU TEMPLE ALLEMAND (CENTRE DE CULTURE ABC)
«Celle qui habitait la maison avant moi» de Rasha Omran, un oratorio
à trois voix : celle en arabe, de la poétesse elle-même ; celle en français de la grande actrice syrienne francophone Nanda Mohammad ; et dans un idiome non identifié, la voix inouïe de l’improvisatrice française Isabelle Duthoit.
En partenariat avec le Centre de culture ABC, le Théâtre Populaire Romand et le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
poésie
Soukaina Habiballah
Soukaina Habiballah est poétesse et romancière marocaine née à Casablanca en 1989. Elle est l’auteure de quatre recueils de poésie – « Un quart de siècle de regard » (Arab Scientific Publishers 2014), « Il n’y a pas besoin de toi » (The house of Poetry 2015), « Cinq papillons sans aile » (The Editions of Rawafid 2017) et « Plan B ». (Almutawassit Editions 2019), du roman « La caserne » (Arab Scientific Publishers 2016) et du recueil de nouvelles « Demain peut-être » (The Editions of Rawafid 2020). Elle a reçu plusieurs prix, dont le prix Buland Al Haidari 2015 pour la poésie arabe et le prix Nadine Shams 2019 pour les scénaristes arabes pour son court métrage « Who Left the Door Open ? ». Elle a été deux fois lauréate du Creative Writing Fund AFAC. Ses poèmes ont été traduits en français, en anglais, en allemand et en espagnol.
L’agroécologie
Des pistes d’action pour faire face à la crise environnementale
L’agroécologie se caractérise par une agriculture respectueuse des dynamiques naturelles, adaptée aux conditions locales, dans leurs dimensions environnementales et sociales. Elle veut œuvrer aussi en faveur de la santé humaine et de la sécurité alimentaire. Elle évite ainsi dans la mesure du possibles les pesticides et elle se pratique à une petite échelle, misant sur la coopération, et fonctionnant le plus souvent grâce aux circuits courts.
Cette table ronde nous permettra de saisir la multiplicité des pratiques dites « agroécologiques ». Elle mettra en lumière comment elles ouvrent des pistes d’action concrètes et efficaces en regard de la crise environnementale. Il s’agit de réfléchir collectivement aux moyens de renforcer ces initiatives positives et d’augmenter la durabilité de nos systèmes alimentaires.
La table ronde sera modérée par Jérémie Forney, professeur au département d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel, spécialiste du monde agricole suisse.
En collaboration avec les Artisans de la transition. Dans le cadre de la campagne œcuménique de carême 2023 des trois œuvres d’entraide des Eglises : l’EPER, Action de Carême et Être Partenaires.
Domaine(s) :
environnement
Alex Aebi
Alex Aebi est Maître d’Enseignement et de Recherche en agroécologie à l’Université de Neuchâtel. Après une thèse de doctorat en entomologie, il s’est tourné vers une recherche plus appliquée en dirigeant un groupe travaillant sur la lutte biologique et les insectes invasifs à l’Agroscope. Il y a 6 ans, il a pris ses fonctions à l’Université de Neuchâtel où il est responsable d’un bachelor en biologie ethnologie. Il s’est formé en sciences sociales en menant des projets de recherche, au côté de professeurs de l’Institut d’ethnologie.
Diary Ratsimanarihaja
Diary Ratsimanarihaja, est née et a grandi à Madagascar, où elle a poursuivi des études pour devenir ingénieure agronome. Un choix pertinent dans un pays où 80% de la population dépend de l’agriculture. Elle s’est ensuite spécialisée en agroéconomie et obtient un diplôme de l’IHEID Genève en Politique et pratique du développement. Elle est actuellement membre de la coordination d’Action de Carême à Madagascar. En tant que responsable des thématiques agroécologie et changements climatiques, elle met son savoir et son énergie au service des populations locales dans le but de renforcer leur sécurité alimentaire et leur autonomie économique.
Danielle Rouiller
Depuis plus de 20 ans, Danielle Rouiller, agricultrice bio s’occupe de l’ancien domaine de l’Ecole d’Agriculture du site Evologia à Cernier. Elle s’engage activement pour des systèmes de production durables.
Jérémie Forney
Jérémie Forney a suivi toutes ses études à l’UniNE. Il passe sa licence en 2002, travaille ensuite sur différents projets ici et ailleurs, et est engagé comme assistant en 2005. Doctorat en ethnologie en 2010. Puis il collectionnera les bourses FNS : post-doc à l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande, recherche Ambizione à la Haute école spécialisée bernoise (HAFL), et depuis 2015, il est professeur boursier à l’UniNE et dirige une recherche sur les enjeux environnementaux liés à la production de nos aliments.
Le jardin de la mémoire d’Armand Schulthess
Lucienne Peiry
Création d’Armand Schulthess. Photo: Hans-Ulrich Schlumpf.
Le jardin de la mémoire d’Armand Schulthess
Lucienne Peiry
Le créateur d’art brut Armand Schulthess fait de la nature le support de son expérience, créant un jardin encyclopédique au cœur d’une forêt, au Tessin. Avec l’idée de spatialiser l’ensemble des connaissances, il réordonne la pensée humaine dans un labyrinthe poétique.
Dès son arrivée à Auressio, au-dessus de Locarno, en 1951, Schulthess organise sa châtaigneraie en un réseau de sentiers, passerelles, escaliers et points de vue. Puis, il accroche et cloue aux branches et aux troncs des arbres plus d’un millier de plaques de métal, souvent assemblées : des fonds de boîtes de conserve ou de bidons récupérés qu’il pare d’inscriptions. Tracées à l’aide d’une aiguille à tricoter, elles sont rédigées en allemand, français, italien, anglais et hollandais. Foisonnants, les textes concernent, sans hiérarchie, des domaines variés : chimie, géologie, littérature, sexualité, astronomie, philosophie, cinéma, cybernétique, mathématiques, astrologie, botanique mais aussi physique nucléaire, mécanique, opéra, ou encore cuisine et psychanalyse. Son exubérance langagière lui donne l’espoir, utopique, de rassembler les richesses du monde, l’unité du grand Tout. Après sa mort, ses affaires et l’ensemble de ses créations sont brûlées. Plusieurs œuvres sont sauvegardées in extremis. Quelques artistes et écrivains ont manifesté un vif intérêt pour cette création extravagante, comme S. Corinna Bille et Max Frisch qui ont écrit à son sujet. D’autres ont photographié l’environnement singulier, sauvegardant cette création disparue grâce à leur précieux témoignage. C’est le cas d’Ingeborg Luescher, de Gérald Minkoff et de Hans-Ulrich Schlumpf. C’est à ce dernier que l’on doit les photographies présentées au Club 44 (c. 1970), ainsi qu’un film documentaire : «J’ai le téléphone» (1974).
Lucienne Peiry est historienne de l’art, PhD, spécialiste d’Art Brut, commissaire d’expositions, conférencière et essayiste.
Elle a occupé le poste de directrice de la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, pendant dix ans (2001-2011) et a favorisé l’enrichissement et le rayonnement du musée en Suisse et à l’étranger. Elle a organisé près de 40 expositions en Europe, au Japon et en Australie, et donné des conférences ainsi que des cours en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
Lucienne Peiry a consacré sa thèse de doctorat à l’Art Brut et à l’histoire de la collection conçue par Jean Dubuffet ; son étude a été publiée chez Flammarion en français, en anglais et en allemand, et en chinois.
Elle a été récemment commissaire de plusieurs expositions, notamment « Écrits d’Art Brut. Langages & pensées sauvages », au Musée Tinguely à Bâle (2021-2022). Une exposition intitulée « Parures d’Art Brut, réunissant des costumes de plusieurs créateur·trice·s, est présentée actuellement au Musée des Beaux-Arts du Locle (2022).
Lucienne Peiry est chargée de cours à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), où elle donne un enseignement sur l’Art Brut (depuis 2010).
Elle vient d’être nommée au sein du comité d’Art Brut du Centre Pompidou, à Paris, à la suite de la donation de la collection d’Art Brut de Bruno Decharme.
L. Peiry a un site internet: notesartbrut.ch
Deep time, 40 jours sous terre
Une exploration de nos capacités d’adaptation, une expérience collective inédite
Christian Clot
Deep time, 40 jours sous terre
Une exploration de nos capacités d’adaptation, une expérience collective inédite
Christian Clot
Quinze volontaires, quarante jours dans la grotte de Lombrives. Une première mondiale pour une expédition de recherche hors norme sur les capacités humaines d’adaptation face à de nouvelles conditions de vie, hors du temps. Le 14 mars 2021, ils sont sept femmes et huit hommes à se cloîtrer pour quarante jours dans la grotte de Lombrives en Ariège française, sans accès à aucune information temporelle. Ni soleil, ni montre. Isolés dans cet environnement qui leur est inconnu, ils vont mener des études uniques sur la capacité du cerveau à comprendre le temps et à recréer une nouvelle synchronisation, permettant au groupe d’agir en commun dans ce contexte si particulier.
Comment se donner rendez-vous pour un travail ? Comment fonctionner ensemble alors que seuls les rythmes biologiques personnels dictent les périodes de sommeil et de veille ? Comment s’adapter à cet univers nocturne, à température et humidité constantes (10° C et 100 %) ? Quelques questions parmi bien d’autres qui permettent de réfléchir à ce que pourraient être de nouvelles modalités de vie sur une Terre bouleversée par le changement climatique ou sur d’autres planètes. Mais surtout une splendide aventure humaine qui montre combien la coopération est nécessaire pour dépasser les situations difficiles !
Dans le cadre du Spelaion Forum22, forum.spelaion.ch, à la Chaux-de-Fonds (9 – 28.06.22), proposé par l’Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie, ISSKA.
En collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
environnement
médecine et santé
société
Christian Clot
Christian Clot explore notre monde depuis plus de vingt ans, à la rencontre des milieux extrêmes et des humains qui les peuplent. Cela lui a permis de développer une vision pluridisciplinaire unique portée sur notre monde et son futur empreint de réalisme, mais régi par l’espoir d’agir. Il a ainsi créé l’institut de recherche Human Adaptation, avec pour ambition de mieux préparer les femmes et les hommes au monde de demain. Spécialiste de l’adaptation face aux changements et de la gestion de crise, il intervient régulièrement en entreprise pour préparer et accompagner les organisations dans toutes les situations.
QUEL TRAVAIL POUR DEMAIN ?
Vernissage de l’exposition des étudiants de l’Université de Neuchâtel avec la participation de Mario Cafiso, sous la direction de Gaël Brulé
QUEL TRAVAIL POUR DEMAIN ?
Vernissage de l’exposition des étudiants de l’Université de Neuchâtel avec la participation de Mario Cafiso, sous la direction de Gaël Brulé
Leçons du territoire neuchâtelois (et alentours) des étudiants de l’Université de Neuchâtel avec la participation de Mario Cafiso, sous la direction de Gaël Brulé. Cette exposition veut permettre à la société civile de réfléchir à la place que le travail occupe dans le contexte actuel de la crise écologique. De prime abord, il semble que la réponse n’a rien d’évident : entre activités détruisant l’environnement et initiatives créant des contre-récits écologiques, il y a un continuum sur lequel l’ensemble des secteurs professionnels et des métiers se déploient. Il n’y a pas que l’activité en elle-même, mais aussi les comportements des travailleurs et travailleuses qui choisissent de s’insérer, de composer ou de résister au sein des plis organisationnels. Ce sont ces questions auxquelles les étudiants et étudiantes de l’université de Neuchâtel tenteront de répondre à partir d’une dizaine de terrains très divers (administrations, entreprises technologiques, initiatives d’expérimentation écologique, mouvements protestataires…) répartis sur le territoire.
Exposition jusqu’au 28 juin, ouverte les soirs de conférence ou sur rendez-vous durant les heures de bureau.
(032 913 45 44 ou info@club-44.ch).
Étonnamment, le loup est l’une des espèces les plus étudiées et pourtant la plus méconnue de la plupart des gens tant les croyances et les peurs sont encore enfouies dans le tréfonds de notre culture. Pourtant, c’est le premier animal à avoir été domestiqué par l’être humain voilà 20’000 ans. Cette rencontre, nous la revivons aujourd’hui puisque les loups évoluent sur les mêmes territoires que nous comme tant d’autres espèces. Dans le cadre du projet CanOvis qui consistait à étudier les relations et interactions entre les loups et le système pastoral dans le sud des Alpes françaises, Jean-Marc Landry a été amené à les côtoyer, parfois de très près, afin d’entrevoir leur mode de vie. Aujourd’hui, les mêmes observations sont réalisées dans le Jura vaudois. Au Club 44, le biologiste partagera les connaissances les plus récentes de la biologie du loup dans le système pastoral et abordera les outils dont nous disposons pour tenter de vivre en bonne harmonie avec ce prédateur qui dérange tant. S’il dérange, c’est bien entendu parce qu’il s’en prend à nos troupeaux, mais peut-être aussi parce qu’il est un révélateur de notre relation à notre environnement… et à nous-même.
C’est en arpentant l’Europe des territoires de Canis lupus que Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, est devenu un éminent spécialiste du comportement animal et des techniques de protection contre les prédateurs en milieu pastoral. Ses voyages d’observation, ses conférences, ses expérimentations de terrain, ont fait de lui un diplomate infatigable dans la gestion des conflits entre l’homme et l’animal, entre l’homme et le loup, entre l’homme et la nature. Il invite à suivre la voie du milieu, celle d’une cohabitation pacifiée avec le monde sauvage qui nous entoure, loin des postures extrêmes. Il est l’auteur de «Le loup» paru en 2017 chez Delachaux & Niestlé.
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
avec l’aimable autorisation de Kéré Architecture
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
Concevoir un projet architectural dans des zones aux portes du désert comprend de nombreux défis et signifie devoir penser bien au-delà de la structure principale et du bâtiment. Des éléments qui sont habituellement considérés comme des ajouts tels que des réservoirs d’eau, des systèmes d’irrigation autonomes ou un aménagement paysager innovant sont autant d’éléments qui deviennent des points essentiels et incontournables.
Rompu à l’architecture en proie à un environnement considéré comme difficile, Francis Kéré expliquera comment il élargit la conception d’un projet pour s’assurer qu’il convient à un emplacement proche du Sahara, ainsi que les éléments architecturaux spécifiques et indispensables dont il faut tenir compte pour la conception et la réalisation de tels bâtiments. La compréhension des défis d’une telle architecture est une partie cruciale du travail de Kéré Architecture et les exemples de cette approche peuvent être observés dans de nombreuses constructions réalisées au Burkina Faso.
Dans le cadre du Printemps culturel. En partenariat avec l’Association Maison blanche.
Domaine(s) :
arts
environnement
société
Mots clé :
architecture
Francis Kéré
Né au Burkina Faso en 1965, diplômé de l’Université technique de Berlin
en 2004, Francis Kéré se fait remarquer par les écoles qu’il a construites
dans son pays. Aujourd’hui reconnus internationalement et largement
primés, ses projets ont fait notamment l’objet d’une exposition au MOMA
en 2012, intitulée « Small Scale, Big Change : New Architectures of Social
Engagement ».
How Like A Leaf I Am
Photographies
Alexandra Baumgartner
How Like A Leaf I Am
Photographies
Alexandra Baumgartner
Alexandra Baumgartner examine dans son projet How like a leaf I am les enchevêtrements des vies humaines et végétales ainsi que notre responsabilité collective dans le déclin rapide des écosystèmes. Portant son regard sur le monde des semences, elle s’intéresse à la gestion de l’agro-biodiversité : des initiatives agricoles aux efforts dynamiques et communautaires de conservation des semences en passant par les programmes de sélection participative. Ce faisant, la photographe recherche des pratiques et des outils aptes à relever les défis gigantesques de la sécurité alimentaire mondiale, des changements climatiques et des monopoles des semences. A la fois poétiques et guidées par sa recherche, ses images sont imprégnées d’un sentiment de tristesse troublant face à la perte de la biodiversité. Elles se relient étroitement à un plaidoyer convaincant en faveur d’un changement dans notre comportement et nos relations à l’environnement.
Avec le soutien des Cantons de Lucerne et de Zoug. En partenariat avec La Nuit de la Photo à l’occasion de sa 10e édition.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
arts
Alexandra Baumgartner
Alexandra Baumgartner a étudié à l’École d’art et de design de Lucerne après avoir obtenu une licence en études du Moyen-Orient et en histoire de l’Université de Zurich. Elle utilise la photographie comme un outil dans sa pratique de recherche et se concentre sur des projets à long terme. La maquette de «How like a leaf I am» a été finaliste du Unseen Dummy Award 2019.
«Le bonheur n’est pas là où vous le pensez»
Notre bien-être au prisme de la société et de l’environnement
Gaël Brulé
«Le bonheur n’est pas là où vous le pensez»
Notre bien-être au prisme de la société et de l’environnement
Gaël Brulé
Le bonheur est un sujet qui cristallise beaucoup de perceptions
différentes : quête ultime pour les uns, domaine des niais pour les
autres, ressenti quotidien pour certains, utopie pour d’autres. Quelle que soit la perspective choisie, le bonheur est largement relégué au niveau de l’individu, et ce d’autant plus au sein d’une période néolibérale où chacun est responsable de ce qui lui arrive. Pourtant, loin d’être purement individuel, le bonheur se vit et se construit dans les plis du collectif. Cela est d’autant plus vrai si l’on incorpore la dimension environnementale puisque les ressources dont nous disposons collectivement sont limitées. Loin d’appartenir à l’individu, nous tenterons de replacer le bonheur dans une perspective sociale et environnementale.
Ingénieur en environnement de formation, il est chercheur
post-doctorant à l’Institut de sociologie de l’UniNE. Ses thèmes de prédilection sont le bien-être subjectif, l’environnement, l’innovation. Son livre «Le bonheur n’est pas là où vous le pensez» est sorti en septembre 2018 (Dunod) et son livre «Petites mythologies du bonheur français» sortira en février 2020 (Dunod).
Les vestiges du présent
Variations et réflexions dansées autour du thème de la transformation
Pierre-Yves Diacon • Sylvia Pellegrino • Laura Belgrano
Les vestiges du présent
Variations et réflexions dansées autour du thème de la transformation
Pierre-Yves Diacon • Sylvia Pellegrino • Laura Belgrano
Une continuité dynamique relie toutes choses entre elles. L’ensemble
de ce qui existe mue à différents rythmes, devient continuellement
autre. Nous constatons à toutes les échelles de temps et d’espace
une palette infinie de flux, d’à-coups et de glissements. Notre
expérience subjective du monde y constitue un point de pivot, lui
aussi mouvant, nous permettant de considérer ce qui varie. Ainsi,
parlons-nous souvent de transformation pour souligner a posteriori
tel ou tel changement d’état. Il y a là comme un puit vers lequel nous
nous laissons aller ou non : un vertige existentiel entre ce qui a été
et ce qui est advenu. Mais qu’en est-il du pendant et maintenant
de la transformation ? Comment saisir en continu l’expérience en
train de se faire ? Les danseurs Laura Belgrano, Sylvia Pellegrino
et Pierre-Yves Diacon vont tenter de mettre cette thématique en
action, en corps et en espace, utilisant l’architecture du Club 44.
Cette performance prend la forme d’une installation vivante évoluant
avec l’environnement – sans localisation ou temporalité fixe.
En partenariat avec la Banque Raiffeisen des Montagnes neuchâteloises
qui offrira le verre de l’amitié à l’issue de la performance.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
arts
Pierre-Yves Diacon
Chorégraphe et danseur contemporain.
Sylvia Pellegrino
Danseuse, chorégraphe et chanteuse.
Laura Belgrano
Danseuse.
«Inuit du Groenland», photographies
Philippe Geslin
«Inuit du Groenland», photographies
Philippe Geslin
Le Groenland, la plus grande île du monde. Un univers minéral, isolé. Des terres convoitées. Minerais, pétrole, gaz. Des enjeux aussi, économiques, stratégiques, environnementaux. Depuis dix ans je côtoie les derniers chasseurs inuit, qui vivent, là-haut, à la jonction des baies de Melville et de Baffin, sur la côte ouest. Une dizaine de communautés aux maisons de couleur tournées vers la mer, la banquise. Pour les Inuit, cette banquise est un lieu de chasse et de pêche. J’explore et je témoigne. J’y décrypte la vie. Je suis au cœur d’une partition unique qui donne la mesure des chamboulements à venir. Les Inuit savent mieux que quiconque, en ces terres animistes, la fragilité de notre puissance. Chaque image témoigne enfin de ce que nous en avons fait, obstinément, jusqu’à l’absence, la disparition.
Philippe Geslin
Le photographe remercie Alain Germond, photographe, qui a offert le tirage des photographies, ainsi que les chasseurs inuit des communautés de Nusuaq et de Kullorsuaq, district d’Upernavik, Groenland.
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.
Actualités et impact de l’étude publiée dans «Science»
Alex Aebi
Les miels contaminés
Actualités et impact de l’étude publiée dans «Science»
Alex Aebi
Trois quarts des miels produits à travers le monde contiennent des néonicotinoïdes, une famille de pesticides connue pour son rôle dans le déclin des abeilles. C’est le constat d’une étude publiée par la prestigieuse revue Science par un groupe interdisciplinaire de l’Université de Neuchâtel (UniNE) et du Jardin Botanique de la Ville de Neuchâtel. Tandis que les concentrations en néonicotinoïdes restent en-dessous des normes maximales autorisées pour la consommation humaine, ces niveaux se révèlent alarmants pour les abeilles. Leurs recherches ont eu un énorme écho médiatique. En mobilisant les outils des sciences humaines, ils ont décrit les jeux d’acteurs entre scientifiques, journalistes, ONG environnementales, apiculteurs et politiciens pouvant mener à des prises de décisions politiques concernant l’interdiction de ces pesticides.
En collaboration avec les Instituts de biologie et d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel.
Domaine(s) :
environnement
Mots clé :
alimentation
Alex Aebi
Alex Aebi est Maître d’Enseignement et de Recherche en agroécologie à l’Université de Neuchâtel. Après une thèse de doctorat en entomologie, il s’est tourné vers une recherche plus appliquée en dirigeant un groupe travaillant sur la lutte biologique et les insectes invasifs à l’Agroscope. Il y a 6 ans, il a pris ses fonctions à l’Université de Neuchâtel où il est responsable d’un bachelor en biologie ethnologie. Il s’est formé en sciences sociales en menant des projets de recherche, au côté de professeurs de l’Institut d’ethnologie.
Construire aujourd’hui notre économie de demain
Sofia de Meyer • Sophie Swaton • Chantal Peyer
Construire aujourd’hui notre économie de demain
Sofia de Meyer • Sophie Swaton • Chantal Peyer
Le monde se trouve face à une crise qui soulève des questions tant sur les plans écologique, économique, social que spirituel. Un changement de cap doit être pensé pour construire le monde de demain, une transformation à laquelle nous pouvons toutes et tous contribuer. Depuis des années, des ONG, des Conférences placées sous l’égide des Nations Unies se mobilisent pour améliorer la situation. Si nous voulons protéger efficacement les droits humains, la nature et le climat, il faut un changement de paradigme. Le film Demain est un des vecteurs qui a montré l’émergence de nouveaux modèles se fondant sur la coopération, afin d’aboutir à la création de nouveaux espaces que pourraient investir les individus et l’environnement.
La discussion sera animée par Chantal Peyer de Pain pour le prochain qui connaît fort bien le fonctionnement ou plutôt le dysfonctionnement de l’économie actuelle et qui propose une contribution positive à la société.
En partenariat avec Action de Carême, Pain pour le prochain et Être partenaire dans le cadre de la campagne œcuménique 2018.
Domaine(s) :
économie
politique
société
Mots clé :
crise économique
Sofia de Meyer
Ancienne avocate à la City de Londres, Sofia de Meyer a développé, de retour en Suisse, une entreprise de demain en produisant des jus Opaline avec des fruits achetés localement.
Sophie Swaton
Sophie Swaton, de l’Université de Lausanne, est spécialiste de différents mouvements et auteure d’initiatives concrètes pour faire de l’économie collaborative en Suisse Romande.
L’oubli du corps et du lien avec la terre, une situation paradoxale? Jamais, depuis la montée en puissance de la mondialisation technico-économique, on ne se sera autant affairé autour du corps : diktat de jeunesse, de jouissance, culte de soi dérivé des performances et des intérêts du monde de la santé, des cosmétiques, du sport, des loisirs… Ce corpo-centrisme, pourtant, va à l’encontre de l’être incarné, uni à soi-même et à l’environnement duquel il est issu. Ces liens forts entre l’esprit et le corps, entre le corps et la terre se réduisent. Quelles sont les techniques et les stratégies qui permettent de renforcer le lien à soi, à son corps et à la vie?
Enseignant, puis psychothérapeute, Jean-Michel Reinert vit à Genève. Il est fondateur et directeur de l’association Cabinet de la Vie qui accompagne à la reconstruction - de l’enfance à l’âge avancé - suite à des situations de perte, de séparation, de rupture et de deuil.
Corine Sombrun se fait la plume d’Almir Narayamoga Surui, afin de raconter l’histoire des Indiens Suruí. Almir Surui travaille à présenter son projet de compensation carbone, consistant à demander aux plus gros pollueurs d’acheter des crédits-carbone qui pourraient permettre de financer la protection de la forêt amazonienne. Récompensé à Genève par le Prix des Droits de l’Homme et classé parmi les cent personnalités les plus importantes du Brésil, son combat contre la déforestation a fait de lui l’ennemi de nombreux exploitants forestiers, qui en 2007 ont placé un premier contrat de 100 000 $ sur sa tête. Il a alors été évacué en Californie, où il a souhaité rencontrer les dirigeants de Google et leur présenter son projet : utiliser Google Earth pour montrer la détérioration galopante de la forêt amazonienne, ses conséquences pour l’environnement et celles, plus immédiates, pour les 400’000 Indiens du Brésil qui y vivent encore.
Corine Sombrun a fait des reportages de par le monde pour BBC World et a publié plusieurs livres dont, aux éditions Albin Michel, «Journal d’une apprentie chamans» (2002), «Sur les pas de Geronimo» (2008), «Les esprits de la steppe» (2012) et «Sauver la planète – Le message d’un chef indien d’Amazonie» (Albin Michel, 2015). Elle est passionnée par le dialogue interculturel.
«Personne ne voudrait que la circulation routière repose sur des principes volontaires et soit dictée par la loi du plus fort. De la même manière, les activités des sociétés à l’étranger doivent être encadrées par des règles claires» déclare Dick Marty, membre du Comité d’initiative «Multinationales responsables». Actuellement n’existent que des recommandations du Conseil fédéral et du Parlement. Ne doit-il pas y avoir un changement légal pour que les entreprises transnationales ayant leur siège en Suisse respectent les droits humains et l’environnement ? Entre liberté d’entreprendre et responsabilité sociale, la mondialisation nous oblige-t-elle à repenser la loi ou cela fera-t-il fuir les entrepreneurs ?
En partenariat avec Action de Carême, Pain pour le Prochain et Être partenaire dans le cadre de la campagne œcuménique 2016 « Prendre ses responsabilités – renforcer la justice ».
Domaine(s) :
divers
économie
Mots clé :
éthique
Didier Berberat
Conseiller aux Etats neuchâtelois.
Alain Deneault
Alain Deneault est docteur en philosophie de l’Université Paris-VIII et directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris. Il est notamment l’auteur de Noir Canada (Écosociété, 2008), Offshore (La Fabrique/Écosociété, 2010), Paradis sous terre (Rue de l’échiquier/ Écosociété, 2012) et La Médiocratie (Lux, 2015). Il a récemment publié De quoi Total est-elle la somme ? (Rue de l’échiquier/Écosociété, 2017).canadienne» (Ecosociété, 2014).
Le Club 44 et l’association APRES-BEJUNE ont mis sur pied un atelier de réflexion et une soirée autour du triangle rentabilité, solidarité, durabilité pour savoir s’il est possible et comment conjuguer harmonieusement une activité économique avec le respect des individus et de l’environnement et ce, dans le contexte neuchâtelois. Une trentaine de personnes a été invitée, de tout bord et de tout milieu professionnel, pour en débattre à huis clos durant l’après-midi. Le fruit de ces réflexions et questionnements sera soumis en soirée au philosophe Bernard Stiegler, dont l’une des caractéristiques est la réflexion sur la citoyenneté.
En partenariat avec APRES-BEJUNE - Economie sociale et solidaire et en collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
économie
environnement
sciences humaines
Mots clé :
économie
Bernard Stiegler
Philosophe et docteur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Bernard Stiegler est président de l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou, professeur à l’Université de Londres, professeur associé à l’Université de Technologie de Compiègne et enseigne à l’Ecole polytechnique de Zurich. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont notamment «Réenchanter le monde» (Flammarion, 2006), «La télécratie contre la démocratie» (Flammarion, 2008) et avec Marc Crépon, «De la démocratie participative» (Mille et une nuits, 2007).
Johan Rochel, philosophe et docteur en droit, vice-président du think-tank foraus - Forum de politique étrangère et fondateur de Ethique en action. Il travaille sur la politique d’immigration de l’Union européenne, à la jonction de la philosophie politique et du droit européen. Il vient de publier «La Suisse et l’Autre. Plaidoyer pour une Suisse libérale» (Slatkine, 2015).